1er juillet 2024
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Environnement hostile aux Turcs lors des prochaines élections législatives.

Publié le | par Engin | Nombre de visite 209
Environnement hostile aux Turcs lors des prochaines élections législatives.

Environnement hostile aux Turcs lors des prochaines élections législatives.

Depuis la révolution de 1789, la politique française a été fondamentalement menée par le principe du nationalisme, mettant en avant les intérêts nationaux, l’unité nationale et le territoire national.

Dans ce contexte, les partis, mouvements et idées d’extrême droite, jugés trop isolationnistes, et d’extrême gauche, jugés trop égalitaristes, ont été soit ramenés vers le centre-nationaliste de l’échiquier politique, soit exclus du système politique.

Un des credo de la 3ᵉ République était, par conséquent, « ni réaction, ni révolution ».

Ainsi, les partis républicains deviendront les républicains dits modérés, les partis radicaux deviendront les radicaux dits modérés, le socialisme est devenu le socialisme modéré, acceptant, à partir de François Mitterrand, l’économie de marché et l’Union européenne, en tant qu’association économique, politique, géopolitique des États-nations européens.

D’ailleurs, en France, les vrais politiciens gauchistes tels que Babeuf Noël François, Auguste Blanqui ou Jean Jaurès seront soit emprisonnés, soit assassinés, ce qui illustre la répression des mouvements véritablement révolutionnaires.

Ainsi, le qualificatif « modéré » ne signifiait pas que ces partis et mouvements étaient modérés dans leurs politiques.

Au contraire, ce sont ces partis dits modérés (avec des personnalités telles que Jules Ferry, Léon Gambetta, Jean Casimir-Périer, Léon Bourgeois, Pierre Waldeck-Rousseau, Alexandre Millerand, Aristide Briand, Georges Clémenceau, etc.) qui mèneront, de manière extrémiste et criminelle, des politiques colonialistes, exterminant des populations sans défense et volant leurs terres et leurs biens.
Le terme « modéré » désignait donc l’opposition aux révolutions de l’extrême gauche et à l’isolationnisme de l’extrême droite, qui auraient conduit à une exclusion des affaires mondiales et à une perte d’influence économique et politique.

En France, ce système politique est représenté par le centre-nationaliste. Il sera de plus en plus organisé et puissant, s’organisant non seulement dans les institutions d’État, mais également dans le monde civil (médias, partie de la population organisée), jusqu’à constituer illégalement des collaborations civils-État, au détriment des principes démocratiques et des parties non organisées de la société.

Ainsi, ce sont des parties des peuples eux-mêmes qui ont été organisées et qui constituent un des pans du pouvoir étatique.

Par ailleurs, au niveau international, les guerres mondiales ayant été matériellement et humainement destructrices pour l’Occident et l’Europe en particulier, ce système de gouvernance contrôlé et donc antidémocratique s’est généralisé et renforcé grâce à une alliance des États occidentaux et à l’implication croissante et massive des civils organisés qui ont été associés aux affaires d’État.
Dans ce cadre, dans le monde occidental, la partie cachée, immergée du monde politique, que nous pouvons qualifier de pouvoir profond de l’Occident, est constituée d’alliances non déclarées : alliances entre États, alliances des populations organisées et collaborations entre les populations organisées et les États.

Ce sont ces structures occidentales, opaques, qui sont non visibles par l’opinion publique non organisée, qui associent les civils organisés et les États, qui sont nationalistes non isolationnistes, pro-occidentalistes et néocolonialistes, qui dissimulent leurs alliances, se masquent sous des organisations d’apparence civile et internationaliste, ce sont ces structures, donc, qui détiennent réellement le pouvoir, contrôlent l’espace médiatique et politique, au détriment des principes démocratiques et égalitaires.

En effet, ces structures organisées, votant selon des consignes, faussent les mécanismes démocratiques et l’impartialité des élections. Par ailleurs, et plus gravement, elles s’arrogent opaquement, illégalement et arbitrairement, eu égard à l’État de droit, des droits et des pouvoirs.

D’autre part, afin de parer moralement aux accusations de racisme dans leurs attaques contre certaines ethnies et religions, ces structures illégales intègrent de plus en plus des minorités visibles et des immigrés assimilés, qui sont souvent plus royalistes que le roi, c’est-à-dire dévoués au nationalisme français.
Ainsi, dans les États occidentaux, et notamment en France, le pouvoir politique, étatique réel est représenté par un parti unique avec une aile droite et une aile gauche, une partie du peuple renseigné, privilégié en collaboration avec ce parti unique, et selon les lignes idéologiques de centre-droit et centre-gauche : démocratie chrétienne, libéralisme conservateur, nationalisme modéré, social-démocratie, social-libéralisme, et, à la suite de la Seconde Guerre mondiale, l’européisme.

De nos jours, à mesure de l’affaiblissement de la morale post-Seconde Guerre mondiale, ce système occidental, qui était au centre-gauche depuis plusieurs décennies, c’est-à-dire relativement tolérant envers les minorités non-assimilées et le monde non-occidental, évolue vers un extrémisme pro-occidental et, avec ses relais intérieurs et extérieurs, il cible particulièrement le monde turc, illustrant une résurgence de politiques néocolonialistes.

Nous l’observons dans les décisions et positions agressives, menaçantes, accusatrices et mensongères vis-à-vis de la Turquie et de l’Azerbaïdjan.
Nous le voyons également dans les soutiens à des organisations ou États profondément turcophobes, tels que l’organisation terroriste marxiste-léniniste du PKK, la diaspora ultranationaliste arménienne, et l’État d’Arménie qui occupe les territoires de l’Azerbaïdjan.

Nous le constatons aussi, dans l’association du système occidental organisé avec les forces turcophobes dans le monde turc. Coopération sous des façades d’organisations civiles (nous avons vu que ces organisations civiles collaborent, en fait, avec les États), sous couvert de démocratie, d’internationalisme et sous faux drapeaux politique et organisationnel.

Ainsi, il existe dans le monde turc un courant puissant anti-Turc, anti-Turquie, antirépublicain et pro-occidental, qui s’est associé à ce pouvoir profond occidental, ce dernier soutenant pleinement et clandestinement ce courant turcopohobe.

Dans cet environnement, national et international, plus qu’hostile aux Turcs et aux individus d’origine turque, nous, communauté turque de France, devons choisir le parti pour lequel nous voterons lors des prochaines élections législatives.

Comme mentionné, tous les partis du système en Occident et donc en France (Renaissance, MoDem, Horizons, UDI, Parti radical, Les Républicains, les Centristes, le Parti socialiste, Les Écologistes, le Parti communiste français, etc.) sont structurellement turcophobes.

Ces partis représentent les bras politiques du système opaque franco-occidental, ont des intentions hostiles vis-à-vis des Turcs, dont nous serons de plus en plus et ouvertement victimes dans un proche avenir, mènent des politiques xénophobes anti-Turc et soutiennent ouvertement ou clandestinement des organisations hostiles aux Turcs et à la République turque, aussi bien en Europe qu’en Turquie.

Il reste les partis d’extrême gauche (LFI) et les partis d’extrême droite (Reconquête, Debout la France ou RN).

Le parti LFI est turcophobe, soit par ignorance, soit par soutien romantique à des organisations criminelles et terroristes comme le PKK.

Reconquête, Debout la France et le RN sont, quant à eux, turcophobes en raison de leur opposition à l’adhésion à l’UE, mais ne soutiennent pas les terroristes du PKK, ne soutiennent pas, non plus, les projets du pouvoir profond occidental dont ils ne sont pas renseignés et auquel ils sont, pour le moment, étrangers.

Ainsi, pour nous, communauté turque de France, dans cet environnement plus qu’hostile, il s’agit de choisir entre le pire (les partis du système), qui pratiquent une politique turcophobe et néocolonialiste, qui nous prennent pour cibles en raison de nos origines, moi-même et ma famille avons été illégalement, en raison de nos origines turques, surveillés, menacés, interdit d’exercer un travail par ce système occidental, et le moins nocif (l’extrême droite ou gauche).

Informez-vous, lisez, élisez et faites votre choix en conscience.

Ilker Tekin


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