19 avril 2024

21 visiteurs en ce moment

100e anniverssaire de la république de Turquie

Sport

RUSSIE 2018 : QUI POUR REMPLACER LA TURQUIE ?

Publié le | par Engin | Nombre de visite 364
RUSSIE 2018 : QUI POUR REMPLACER LA TURQUIE ?

RUSSIE 2018 : QUI POUR REMPLACER LA TURQUIE ?

C’est un constat, le Mondial de cette année est très prolifique en buts. Le ton a été donné à partir de la première rencontre de la Russie recevant l’Arabie Saoudite pour le match inaugural (5-0). Pour le plus grand plaisir des amateurs de sensations offensives et de scores élevés.

Mais qu’en est-il réellement du niveau général ? Et vu de Turquie, que serait-on en droit de ressentir ?

Nous sommes arrivés aux huitièmes de finale de la cinquième Coupe du Monde de ce siècle. La vidéo fait partie intégrante des conditions arbitrales.
Le progrès est-il perceptible à tous les niveaux ? Pendant que certaines nations surprennent (Iran, Japon), d’autres mettent du temps à déployer leurs forces ou échouent malgré leur palmarès, à l’image du champion sortant allemand.

Certaines nations non qualifiées peuvent au final nourrir des regrets : Algérie, Équateur, Italie, Pays-Bas, Turquie.

UN DÉMARRAGE SACCADÉ.

Le premier tour a été bien surprenant cette année. Un nombre impressionnant de buts. Des scores spectaculaires : des 3-0, un 5-0, un 5-2, un 6-1. L’anglais Harry Kane avec déjà cinq buts au compteur dès la fin des phases de poules.
À côté de tout cela, le paradoxe de cette compétition de très haut niveau est qu’elle a été pourvoyeuse de bien des incertitudes. Pas forcément par rapport au suspense. Mais en raison _ ou à cause ? _ d’une criante instabilité. Entre les méformes, la malchance, les blessures, les erreurs des gardiens, ce football ne répond pas à toutes les attentes.

À en voir le nombre de penalties accordés, certains s’étant payé le luxe de les rater, la rigueur et le talent prennent une pause. Moment au cours duquel il serait clairvoyant de faire le point à tête reposée ? Aussi laborieusement que le premier 0-0 du tournoi entre une France irrégulière et un Danemark dont le jeu se rapproche actuellement davantage de celui de la Norvège ?

LES SOLUTIONS.

Un recadrage collectif s’impose. Cependant pas prioritairement à la tête des équipes nationales. Plutôt vers la base des institutions footballistiques. En préconisant un suivi régulier des joueurs, professionnels ou en voie de professionnalisation. En effet, les clubs monopolisent à outrance leurs footballeurs. D’où un ressenti négatif à la fin de chaque saison.
Enfin, la mondialisation irréfléchie du football de l’ère post-moderne ne doit pas pour autant occulter les bienfaits des championnats locaux. Au risque d’une hybridation généralisée. Laquelle serait due à une massification prônant un véritable clonage sportif.

VU DE TURQUIE:LA MILLI PEUT NOURRIR DES REGRETS.

La Colombie joue sur la technique et le redoublement de passes, le Brésil monte en puissance, le Maroc a tenu tête à l’Espagne, l’Iran a frôlé le passage au deuxième tour,le Portugal fait le spectacle, la Croatie livre un récital. La Turquie tout cela elle est capable de le faire. À elle de trouver la bonne coordination. Les deux rivales en qualifications de la Milli, l’Islande et la Croatie se sont fait remarquer en bien. Un signe.

Il reste environ deux semaines avant le verdict final du titre suprême. L’incertitude est totale et le niveau rappelle étrangement celui de l’édition de 2010.
Oui la Turquie peut regretter son absence tout en retravaillant sur elle-même. Bien des équipes ont montré des qualités d’ensemble tout en étant finalement friables mentalement. Le Sénégal entre autres. Turquie du football,la rédemption sera initiée en septembre.

Gianguglielmo /Jean-Guillaume LOZATO, professeur d’italien à L’ENSG et à International Paris School of Business,chargé de cours à l’Université Paris-Est. Auteur de recherches universitaires sur le football italien en tant que phénomène de société.


Lire également