16 avril 2024

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LE LEADERSHIP CA S’APPREND

Publié le | par Engin | Nombre de visite 271
LE LEADERSHIP CA S'APPREND

LE LEADERSHIP CA S’APPREND.

La 24ème journée du championnat de Turquie a été prolifique en buts, des statistiques intéressantes sont à noter, bien que cette fois il n’y ait pas eu de derby pour pimenter l’atmosphère.

Istanbul BB et Galatasaray caracolent en au sommet du classement, un trouble-fêtes n’a toutefois pas dit son dernier mot, il s’agit du Besiktas, revenant revanchard de la Ligue des Champions, aux phases de jeu dynamiques et incisives.

QUESTION DE STATUT.

Le dernier acte de Super Lig a montré que, nonobstant certaines confirmations,rien n’était définitivement acquis.

Oui, Istanbul BB a gagné logiquement à domicile face à Goztepe, oui la démonstration de force du Galatasaraya été indéniable, succès 7-0 à l’extérieur sur le terrain de Karabukspor !!! avec un Gomis des grands jours, un Mariano très inspiré pour lancer des actions ou distiller des passes décisives. Le Fenerbahçe, lui, a perdu 2-3 à domicile malgré son statut de grand club contre Aksihar.

Etre un grand club , d’accord, cela se mérite, auparavant cela se gagne.

Antalyaspor, victime à domicile 1- 4 du Sivasspor emmené par un super Hakan Arslan, n’a toujours pas assimilé la leçon.

LE TOUT DERNIER VOLET, UN AVERTISSEMENT.

Enfin, le dernier match programmé synthétise tout cela.

Sur les bords de la Mer Noire, le Besiktas s’en est allé gagner par 2 à 0. Cette fois-ci grace à un doublé de Babel, en dépit d’un Trabzonspor qui a manifesté une opposition pas uniquement basée sur de la résistance. Les "karadenizli" ont affiché crânement leur volonté (Travail de fond de Noye, vigilance de Onur, Travail incessant de Omur et de Abdulkadir, alternace de jeu long et de jeu court).
Hélas pour eux, les hommes de la capitale culturelle se sont imposés lors de ce beau match, un peu haché toutefois en deuxième mi-temps, après avoir hésité,notamment par Vagner Love trop instable sur ses appuis (10’,12’,20’).

Le temps de réaliser les difficultés d’obtenir la victoire et de comprendre qu’il n’y avaient pas que des verticalisations comme solutions dans le jeu.

L’AMNÉSIE OU LA NÉGLIGENCE.

S’il fallait ajouter une rubrique conclusive à tout cela, elle serait inspirée par la volonté de tout prendre en compte afin de jeter un regard objectif sur le foot turc actuel. Cette démarche conclusive serait segmentée de la façon qui suit :

 Il est nettement moins aisé de gagner la Süper Lig qu’auparavant.

 Des revenants ou des oubliés injustement pourraient créer la surprise (Valbuena), ou ont refait surface (Mevlut Erdinç), ou bien encore sont en train de briller (Gomis qui marque but sur but, pèse sur les défenses adverses, représenterait un possible joker surprise pour Russia 2018).

 Des joueurs moins utilisés qu’à l’accoutumée passeraient d’utiles à déterminants s’ils étaient titularisés (Caner).

 Les observateurs internationaux devraient se montrer d’avantage attentifs vis-à-vis de l’Ottomanie du football.

Gianguglielmo /Jean-Guillaume LOZATO, professeur d’italien à L’ENSG et à International Paris School of Business,chargé de cours à l’Université Paris-Est. Auteur de recherches universitaires sur le football italien en tant que phénomène de société. 


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