20 avril 2024

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France

L’ex-banquière turque veut devenir prof de français

Publié le | par Hakan | Nombre de visite 778
L'ex-banquière turque veut devenir prof de français

Rencontre avec les étudiants étrangers de Poitiers. Aujourd’hui, Şila Kuyumcuyan, d’Istanbul.

Le parcours de Şila Kuyumcuyan est atypique. A 34 ans, cette jeune femme turque a débarqué d’Istanbul le 9 janvier dernier pour suivre un semestre d’études à la fac de langues de Poitiers, accompagnée de Kami, son fils de 5 ans. « Je m’étais déjà rendue à deux reprises en France, en 2007 et en 2008, mais juste quelques jours pour faire du tourisme », explique celle qui travaillait alors dans une banque à Istanbul. « J’adorais déjà la langue française et je suivais en parallèle quelques cours de français dans un institut en Turquie. Puis en 2015, trois ans après la naissance de mon fils, j’ai quitté la banque. J’aimais bien ce travail, pourtant, mais j’avais envie d’avoir plus de temps afin de réaliser mon rêve : suivre des études pour devenir professeur de français ».

Avec l’aide de l’université

C’est ainsi que dans le cadre d’Erasmus, elle se retrouve à Poitiers jusqu’au mois de juin prochain : « L’idéal pour apprendre une langue, ça reste de vivre dans sa culture. Après mon expérience en France, il me restera encore deux ans d’études dans mon pays avant de pouvoir exercer comme prof de français. J’avais déjà eu pas mal d’informations sur Poitiers grâce à internet, et les gens de l’université m’ont beaucoup aidée pour trouver un logement, dans le quartier Saint-Cyprien, pour trouver aussi une école maternelle pour mon fils... Poitiers est une ville très calme, paisible, avec tout un patrimoine historique, j’ai déjà visité la cathédrale, me suis promenée dans le parc de Blossac. » Pour Kami, scolarisé à l’école Paul-Blet, le dépaysement est logiquement un peu déstabilisant : « Je lui avais appris quelques mots avant de venir, mais il ne comprend pas encore le français et il est un peu timide. Mais ça se passe bien, il adore la galette des rois, on n’a pas ça en Turquie !  ».

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