Turquie News vous propose de découvrir les trois choses à savoir sur cette île méditerranéenne.
1 - Elle a accédé à l’indépendance en 1960
Ile de la Méditerranée orientale de 9.250 km², Chypre est située à 60 km des côtes turques et 100 km des rives syriennes. Administrée ou colonisée successivement par les Grecs, les Perses, les Egyptiens, les Romains, les Byzantins, les Francs, les Vénitiens puis les Ottomans, l’île passe sous administration britannique en 1878 et devient colonie en 1925. Mgr Makarios mène l’île à son indépendance en 1960 et en devient le premier président, jusqu’à sa mort en 1977.
Sa population de 1,15 million d’habitants est majoritairement chrétienne orthodoxe (80 %). Les musulmans représentent environ 18 % et on trouve de petites communautés maronite (6.000), arménienne (3.000) et catholique (700).
La capitale est Nicosie, coupée en deux par la ligne de démarcation. Le grec et le turc sont les langues officielles. L’anglais est également très répandu.
2 - Deux parties séparées par une « zone tampon »
Chypre est divisée depuis 1974. Les populations chypriote-grecque et chypriote-turque sont depuis séparées par une « zone tampon » gérée par les Nations unies.
La République de Chypre n’exerce son autorité que sur les deux tiers de l’île, dans le sud, où vivent 850.000 Chypriotes-grecs. Dans le tiers nord de l’île résident 300.000 Chypriotes-turcs administrés par la République turque de Chypre du Nord (RTCN). Nicos Anastasiades (conservateur) est président de la République depuis 2013. Dans le nord, Mustafa Akinci dirige la RTCN.
Un plan de l’ONU destiné à réunifier l’île, soumis à un référendum en 2004, a été approuvé par les Chypriotes-turcs mais rejeté par les Chypriotes-grecs et l’île est entrée la même année, divisée, dans l’Union européenne. En 2008, elle a intégré la zone euro. Après de multiples tentatives infructueuses, de nouvelles négociations sous l’égide de l’ONU ont à nouveau échoué en 2017.
3- Des installations militaires britanniques stratégiques
Depuis l’indépendance de l’île, la Grande-Bretagne y maintient deux bases militaires qui abritent des installations aériennes stratégiques. Ces bases sont sous la juridiction du Royaume-Uni et englobent quelques villages.
Elles ont servi de centres de collecte de renseignements et de bases arrière pour les opérations aériennes britanniques dans le cadre de la coalition internationale sous commandement américain qui combat le groupe djihadiste Etat islamique en Syrie et en Irak.