Le PKK/PYD empêche les Kurdes syriens de rentrer chez eux
Le PKK/PYD empêche les Kurdes syriens de rentrer chez eux
Le PKK / PYD ne représente pas les Kurdes, affirme le ministre turc des Affaires étrangères
Avec : TRT
Le ministre turc des Affaires étrangères a déclaré, jeudi soir, que le YPG - la branche militaire de l’organisation terroriste PKK / PYD - empêche les Kurdes syriens de rentrer chez eux.
S’exprimant lors d’une conférence à Rome, Mevlut Cavusoglu a relevé la nécessité d’aider la Syrie à construire au moins une infrastructure de base, afin que les déplacés puissent y retourner.
"Nous avons repris plus de 2 000 kilomètres carrés de territoire à Daesh", a-t-il souligné.
Dans le cadre du « Bouclier de l’Euphrate », une vaste opération lancée l’été dernier, l’Armée syrienne libre - avec le soutien de l’armée turque - a nettoyé 2 000 kilomètres carrés de territoires le long de la frontière turco-syrienne, des éléments terroristes.
Cavusoglu a ajouté que près de 100 mille Syriens réfugiés en Turquie étaient retournés dans cette région de leur pays.
Environ 150 mille personnes déplacées dans différentes villes syriennes sont également retournées dans cette région, a-t-il précisé.
Et de poursuivre : "Pourquoi ? Parce que l’aide humanitaire est là, nous fournissons de l’électricité et même de l’eau à certaines villes [...] Ils se sentent en sécurité".
Le ministre a déclaré que l’YPG (aile militaire du PKK / PYD) contrôle 20% de la Syrie, en référence à la présence du groupe terroriste dans le nord du pays.
"En Turquie, nous avons 300 mille Kurdes syriens et aucun d’entre eux n’est à même de retourner dans cette région."
"Les YPG ont confisqué leurs propriétés, leurs maisons, tous leurs certificats officiels. Plus d’archives, tout est brûlé, leurs terres et leurs maisons sont prises, ils ne peuvent plus y retourner", a-t-il martelé.
En outre, Cavusoglu a affirmé que le PKK / PYD ne représente pas les Kurdes.
Le PYD et son aile militaire YPG sont les branches syriennes du PKK, qui a mené une guerre contre la Turquie pendant plus de 30 ans.
Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées depuis que le PKK a lancé sa campagne de terreur en Turquie en 1984.
Les États-Unis et la coalition ont ignoré les liens entre le PYD/YPG et le PKK, que Washington, l’UE et Ankara, considèrent pourtant comme un groupe terroriste.