Une « interdiction temporaire de publication » a été signifiée aux médias locaux après l’attentat qui a frappé Istanbul ce matin, mais les informations continuent à circuler.
Cela n’aura pas été long : dans la foulée de l’attentat qui a fait, ce matin, 10 morts et 15 blessés dans le quartier de Sultanahmet à Istanbul, une « interdiction temporaire de publication », pour des motifs de « sécurité nationale » et d’« ordre public », a été transmise aux médias locaux. Plusieurs correspondants étrangers s’en sont fait l’écho, comme la journaliste du New York Times Ceylan Yeginsu, ainsi que des médias turcs et l’agence de presse Anadolu.
Difficile cependant, à ce stade, d’en connaître la nature exacte. Le journaliste indépendant Alex Christie-Miller, qui travaille notamment pour le Times et Newsweek, juge l’ordre « vague et potentiellement très large ». Certaines chaînes de télévision ont arrêté leur direct, rapporte Europe 1, pour reprendre des programmes classiques, mais d’autres continuent à couvrir l’événement. Pour CNN Türk, le black-out ne s’appliquerait qu’aux tournages ou photos sur le lieu de l’explosion. De fait, les informations continuent à circuler, sur les sites web et les réseaux sociaux.
Source : avec Libération